Qu’est-ce qui t’as amené à faire de la photo abstraite ?

Pour moi, la source de cet intérêt vient de ma formation en communication graphique. A l’université, nous faisions beaucoup de composition avec des formes géométriques à placer sur une surface, différentes graisses de ligne pour donner du rythme ou “croper” de la typo pour faire ressortir des formes. Tout cela ne représentaient rien, mais c’était ce que je préférais car cette pratique donnait des résultats vraiment étonnants. Je retrouve un peu cette manière de faire dans la photographies abstraite. Puis, j’ai découvert Lumières abstraites…d’autres personnes trippaient comme moi à photographier tout et rien pour en faire des oeuvres sublimes !!! Ce fut un bonheur !



Quels sont les types de sujets/scènes qui t’inspirent le plus ?

C’est bien ça le trouble : tout m’inspire !!! La nature, l’architecture, le laid, le beau, la lumière, absolument tout. Avec l’abstrait, tout devient beau. Évidemment, par déformation professionnelle (!), j’ai tendance à faire des photos plus graphiques. J’essaie de m’ouvrir à une démarche plus poétique !!



Quelle serait pour toi la définition d’une photo abstraite ?

Une photo qui met le doigt sur tout ce qui peut être intéressant (beau ou laid), et qui vaut la peine d’être saisi. Une photo qui existe pour elle-même, qui n’a pas à être expliquée. Elle se ressent par les personnes qui la regardent.



Est-ce que tu considères suivre une ligne directrice, une démarche ?

Non. Comme disait Picasso : “Je ne cherche pas, je trouve.” Je pense que ceux qui font de l’abstrait sont semblables : ils suivent leur instinct et voient des éléments qu’on ignore généralement.